Les contrôles renforcés à la frontière franco-italienne, décidés par Paris après le refus de Rome de laisser accoster l'Ocean Viking, sont effectifs depuis jeudi 20 heures sur "plus d'une dizaine" de points de passage, y compris en montagne, a indiqué vendredi à l'AFP la police française. Il s'agit de "contrôler les gares, les axes secondaires notamment près de Menton mais aussi Sospel ou Breil-sur-Roya, les axes autoroutiers, en particulier l'A8, les sorties, péages et aires d'autoroute", a précisé la Direction générale de la police nationale (DGPN).
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Près de 500 policiers et gendarmes supplémentaires vont être mobilisés pour des contrôles sur ces "points de passage autorisés (PPA)", afin de garantir "une sécurisation H24", a-t-on précisé de même source.
Zones de montagne et axes internationaux
Si l'essentiel des axes d'entrée des migrants vers la France sont situés dans les Alpes-Maritimes, "qui concentrent les deux tiers des non-admissions en 2022", selon la DGPN, le renforcement des contrôles "s'étend néanmoins sur plusieurs départements avec les zones de montagne et les différents grands axes internationaux".
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Le dispositif, piloté par la police aux frontières (PAF), comprend des effectifs de la sécurité publique, de maintien de l'ordre (CRS et gendarmes mobiles) et des gendarmes départementaux. Il doit être au complet d'ici à dimanche et est "distinct des policiers mobilisés pour assurer la sécurisation et les escortes des migrants en provenance de l'Ocean Viking", selon la DGPN. Après trois semaines d'errance à la recherche, vaine, d'un port sûr en Italie, le navire humanitaire Ocean Viking, transportant 230 migrants, est arrivé vendredi matin à quai à la base navale de Toulon, selon la préfecture maritime.