La première journée du G7, samedi, a été marquée par l'arrivée et le dîner des dirigeants du sommet à Biarritz, mais aussi par une manifestation non autorisée, samedi soir, à Bayonne, qui a réuni 9.000 personnes selon la police, 15.000 d'après les organisateurs. Au total, 68 personnes ont été interpellées et 38 placées en garde à vue. Les opposants au G7 prévoient d'autres actions d'ici à la fin du sommet, lundi.
Des portraits de Macron décrochés
Pour dimanche, plusieurs organisations altermondialistes et anti-G7 ont organisé une nouvelle manifestation qui se doit se tenir dans la matinée à Bayonne, "une marche des portraits" où devraient être rassemblés plus d'une centaine de portraits officiels du président Emmanuel Macron qui ont été décrochés dans diverses mairies de France depuis plusieurs mois.
Une autre "action" a été annoncée samedi soir pour dimanche, sans plus de précision, après que les co-organisateurs du contre-sommet, les groupes Alternatives-G7 et "G7 Ez" (Non au G7, en basque), ont décidé d'annuler des "rassemblements pacifiques" prévus dimanche en sept points distincts de la région de Biarritz pour "encercler" symboliquement le G-7.
"Dispositif policier surdimensionné"
Les organisateurs ont dénoncé dans un communiqué samedi soir le "dispositif policier surdimensionné" et le "climat sécuritaire qui règne au Pays basque", et considéré que "les conditions ne sont pas réunies pour assurer la sécurité et l'intégrité physique" des participants sur les actions initialement prévues dimanche.
Quelque 13.200 policiers et gendarmes ont été déployés dans la région de Biarritz dans le cadre du dispositif de sécurité du sommet du G7, par crainte de manifestations pouvant donner lieu à des violences.