Le trafic sur les réseaux SNCF et RATP, où la CGT a appelé à la grève vendredi, sera normal, sauf pour certains TER en province et sur la ligne du RER B en Île-de-France.
- A la SNCF, "le trafic sera quasiment normal", selon la direction. "Les effets de la grève seront très limités. 95% des TER vont circuler" et des remplacements de TER "par des autocars" sont programmés, a indiqué un porte-parole du groupe ferroviaire.
- A la RATP, le trafic sera normal, sauf sur la ligne du RER B, vendredi, selon les prévisions de trafic de la direction. "Le trafic sera normal sur tous les réseaux RATP, sauf le RER B", a indiqué un porte-parole. Pour le RER B, il est prévu 4 trains sur 5 pendant les heures de pointe et 3 trains sur 4 pendant les heures creuses, a-t-il précisé. "L'interconnexion ne sera pas rompue à la gare du Nord", a souligné le porte-parole de la SNCF.
La semaine dernière, la CGT-Cheminots, à la SNCF, et la CGT de la RATP, avaient toutes les deux appelé à faire grève vendredi, dans le cadre de la "grande journée d'action" organisée par leur confédération pour réclamer une hausse immédiate des salaires, des pensions et de la protection sociale. La CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF, avait estimé que "les mouvements sociaux actuels posent les questions de salaires et pensions, de protection sociale, d'environnement et de service public en territoire, autant de sujets qui étaient portés par la grève des cheminots" au printemps contre la réforme ferroviaire.
Dans le sillage des "gilets jaunes". Deuxième syndicat de la régie, la CGT-RATP avait de son côté "réaffirmé son opposition à la politique salariale menée par l'entreprise", ajoutant que la rémunération des agents "ne suit plus l'évolution du coût de la vie". La CGT appelle à une journée de mobilisation vendredi pour protester contre "l'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d'ouvrir de véritables négociations", qui "génèrent une légitime colère dans la population". Une référence au mouvement des "gilets jaunes" dont le syndicat dit partager "la colère".