Le trafic sera encore très perturbé à la SNCF mercredi, au premier jour de la quatrième séquence de grève contre la réforme ferroviaire, avec un TGV sur trois prévu, ainsi que deux TER et Transiliens sur cinq, a annoncé la direction mardi. Un train Intercités sur quatre circulera, a ajouté la direction. À l'international, il y aura quatre Eurostar sur cinq, un train Lyria sur trois, tandis que le trafic des Thalys sera "quasi normal", selon la SNCF. L'amélioration se fera surtout sur le trafic des TGV dont 250 seront en circulation mercredi, soit un sur trois en moyenne.
Les TER seront en moyenne deux sur cinq à circuler. En région Nouvelle-Aquitaine, les voyageurs pourront compter sur deux trains sur trois tandis qu'un train sur deux circulera en Rhône-Alpes, en Normandie et en Occitanie. La Bourgogne, la Bretagne et la Paca restent très impactées avec un train sur quatre. En Île-de-France, les Transiliens seront de deux sur cinq en moyenne.
Grève nationale | Point Infotrafic #SNCF du mercredi 18 avril pic.twitter.com/fsOUGnH590
— SNCF (@SNCF) 17 avril 2018
Ce quatrième épisode de deux jours de grève, à l'appel des syndicats CGT, Unsa et CFDT, a débuté mardi soir à 20 heures et s'achèvera vendredi à 7h55. Le préavis du cinquième épisode de grève (de dimanche soir 20 heures au mercredi 25 avril à 7h55) a été déposé lundi par ces trois syndicats. SUD-Rail appelle lui à une grève illimitée depuis le lancement début avril de la mobilisation contre la réforme du rail.
Le projet de loi adopté par l'Assemblée mardi. La grève du trio CGT-Unsa-CFDT va redémarrer alors que l'Assemblée nationale a adopté largement mardi en première lecture le projet de loi de réforme ferroviaire, contesté par la gauche et finalement approuvé par LR après quelques atermoiements.
La mobilisation se poursuit. Défendue comme "indispensable" par l'exécutif, qui a promis d'aller "au bout" malgré les mouvements sociaux, la réforme est vivement critiquée par les députés de la gauche de la gauche, à l'unisson des syndicats. Lundi, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF, CGT, Unsa, SUD et CFDT, avaient de nouveau dénoncé un passage "en force" avec cette première étape parlementaire. La CGT-Cheminots, première force syndicale à la SNCF, avait appelé à un "très haut niveau" de mobilisation mercredi et jeudi.
Un texte voté "au plus tard début juillet". Le texte ne sera pas examiné avant le 29 mai par le Sénat. Le ministère des Transports espère qu'il sera "définitivement voté au plus tard début juillet".