Deux trains sur trois seront en circulation dès vendredi jusqu'à lundi en raison d'une grève des contrôleurs de la SNCF. Les contrôleurs en colère, qui dénoncent leurs conditions de travail, n'ont pas été appelés à la grève par les syndicats puisqu'ils n'y sont pas rattachés. Ils font partie d'un collectif indépendant créé sur les réseaux sociaux.
Un collectif indépendant
Ce collectif se présente comme le CNA, le collectif national ASCT, c’est-à-dire Agents du service commercial trains. Sur Facebook, le groupe compte 3.600 membres. Il a été fondé il y a quelques mois et il est supposé défendre les intérêts de ces agents, chargés de diverses missions comme accompagner les voyageurs ou contrôler les titres de transport.
Fin novembre, cette entité indépendante des syndicats a déposé des préavis de grève pour demander une meilleure reconnaissance de la spécificité de ce métier dit ASCT mais aussi des hausses de salaires.
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La SNCF propose des solutions
En réponse à ces revendications du collectif, à l’issue d’une réunion avec les syndicats et le collectif début décembre, la direction de la SNCF a proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord de 600 euros par an, dont une partie serait intégrée à leur salaire en 2024 et de leur offrir une indemnité supplémentaire de 600 euros bruts par an. De son côté, SudRail, un des deux syndicats qui prête ses compétences syndicales au collectif pour déposer les préavis de grève, ne souhaite pas s’exprimer sur le mouvement.