Une "journée difficile voire très difficile" s'annonce mardi dans les transports publics en raison des mobilisations massives prévues contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, a indiqué ce dimanche le ministre des Transports Clément Beaune sur RTL. Alors que les prévisions de trafic de la SNCF et de la RATP doivent être annoncées en fin de journée, le ministre a d'ores et déjà prévenu : "ce sera une journée difficile voire très difficile dans les transports publics".
"Donc toutes celles et ceux qui peuvent s'organiser pour faire du télétravail, pour reporter un déplacement, c'est mieux" car "il y aura des perturbations fortes", a commenté le ministre, interviewé dans l'émission de radio Le Grand Jury. "Je vais tout faire, avec la SNCF, la RATP, les grands opérateurs de transports publics (...) pour qu'on limite l'impact sur la vie quotidienne et les déplacements des Français le plus possible, ça ne sera pas génial, mais on va essayer de faire au mieux", a-t-il ajouté.
>> LIRE AUSSI - «On va se débrouiller» : les Français optent pour le système D avant la grève du 31 janvier
Des actions pendant les vacances scolaires
Outre la journée de mardi, la CGT n'a pas exclu des actions sur le transport ferroviaire pendant les vacances scolaires, qui commencent le weekend du 4 février pour la zone A. "On a le droit de faire grève" mais "gâcher les weekends de départ ou de retour de vacances (...) ce n'est pas sérieux", a estimé Clément Beaune. Interrogé par ailleurs sur l'incendie de câbles électriques dans un poste d'aiguillage en Seine-et-Marne qui a provoqué la mise à l'arrêt de la gare de l'Est toute la journée de mardi et entravé le trafic mercredi, le ministre a évoqué comme la SNCF, un "sabotage", et "un incident volontaire très grave". "C'est sans doute des personnes qui connaissent bien comment ça marche", a-t-il estimé, sans plus de précisions.
Dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Meaux (Seine-et-Marne), "tout est mobilisé pour retrouver des traces d'empreintes, et autres", sachant qu'"il n'y avait pas de vidéo-protection", à l'endroit du sinistre, a-t-il par ailleurs ajouté.