"Orly est clairement relégué au second plan par la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) par rapport à l'autre aéroport parisien, malgré un enjeu stratégique similaire", a dénoncé auprès de l'AFP une source au sein de ce syndicat préférant conserver l'anonymat.
Un accord rejeté par les syndicats minoritaires
Le syndicat, deuxième en terme de représentativité chez les contrôleurs aériens (17% des voix aux dernières élections professionnelles) mais loin derrière le SNCTA (60%), dénonce la signature d'un accord entre la DGAC et le SNCTA fin avril prévoyant des mesures, notamment salariales, pour accompagner la refonte prévue du contrôle aérien en France.
L'accord avait été rejeté par les syndicats minoritaires Unsa-Icna et l'Usac-CGT (16%). Pour l'Unsa-Icna, il "acte une forte dégradation des conditions de travail des contrôleurs aériens" et ne vient pas régler les problèmes d'effectif.
Ce syndicat avait déjà appelé à la grève le week-end du 25 et 26 mai avec pour conséquence, l'annulation de 70% des vols à Paris-Orly, deuxième aéroport français après Paris-Charles de Gaulle. Le 25 avril, en pleine vacances scolaires, le trafic aérien avait été fortement perturbé partout en France et par ricochet en Europe, à cause d'un premier mouvement social, provoquant l'annulation de milliers de vols.