Grève RATP : un train sur deux sur les lignes A et B du RER
Lundi, des conducteurs de RER A et B sont en grève pour dénoncer des "problèmes récurrents" sur les deux lignes.
Seulement un train sur deux circule lundi sur les portions des RER A et B gérées par la RATP , en raison d'une grève des conducteurs initiée par quatre syndicats, a-t-on appris de sources concordantes. Le RER A transporte 1,2 million d'usagers quotidiennement (SNCF et RATP confondus) et le RER B près de 900.000.
Suite à un mouvement social le lundi 14 mai, prévoir un train sur deux sur l'ensemble de la ligne A. Les trains des branches Cergy/Poissy seront origine/terminus La Défense.
— RER A (@RER_A) 13 mai 2018
Plus d'informations sur les sites et applis RATP/SNCF, ainsi que sur le #BlogRERA. #RERA
Mouvement social lundi 14 mai. Trafic perturbé toute la journée sur l’ensemble de la ligne. Changement de train nécessaire à Gare du Nord, + d'info sur les sites et applis RATP et Transilien. Horaires également disponibles sur le blog #RERB https://t.co/ltvCIr1dUr
— RER B (@RERB) 12 mai 2018
Les métros et les bus pas impactés. La moitié des trains était annulée sur l'ensemble de la ligne A ainsi que sur la portion du RER B reliant la gare du Nord à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines, a indiqué un porte-parole de la RATP. Le trafic des métros, bus et tram n'était pas touché par le mouvement social. Ces perturbations n'ont "strictement rien à voir" avec le conflit à la SNCF , même si les deux grèves coïncident lundi, a précisé Michel Leben (CGT-RATP), en évoquant "environ 75% de grévistes" parmi les conducteurs.
Dénonciation d'une "politique du chiffre". Dans un tract commun, les syndicats CGT, Unsa, SUD et FO de la RATP dénoncent des "problèmes récurrents" sur les deux lignes : "pressions managériales constantes, effectif insuffisant, sanctions à répétition mal vécues, modifications des textes réglementaires de manière unilatérale, stress permanent". Ils accusent la direction de mener "une politique du chiffre" qui conduit à "des incidents à répétition", les conducteurs étant soumis à un "mal-être au travail qui entraîne des risques pour la sécurité ferroviaire".
