Grève à la SNCF, épisode 25. Samedi, 4 TGV et 2 Intercités sur 5 et 1 TER sur 2 circuleront, a annoncé la direction du groupe ferroviaire. Depuis le début du conflit au mois d'avril, les usagers ont appris à s'adapter à la situation, entre exaspération et résignation.
Grève Nationale | Point InfoTrafic #SNCF du samedi 2 juin pic.twitter.com/G3NEYBM5DY
— SNCF (@SNCF) 1 juin 2018
"Galère monumentale". "C’est vraiment une galère monumentale. On ne sait pas comment on tient jusque là parce que le moral est vraiment atteint", souligne au micro d'Europe 1 Bertelan. Le trentenaire prend tous les jours les transports pour se rendre à son travail. Il part à 5 heures de Montargis dans le Loiret direction Paris. En temps normal, il met deux heures, mais avec la grève, c'est une heure de plus. "Pourtant on exige que l’on soit réglo au niveau des abonnements. Il faut payer tous les mois pour que l’on évite d’être verbalisé donc nous sommes victimes et je vois que l’on est laissé à l’abandon", conclut-il.
S'adapter à la situation. C'est également compliqué pour les voyageurs occasionnels. Mélodie, une cadre parisienne, doit à chaque fois s'adapter. "Avant de planifier des réunions maintenant, je regarde que cela ne tombe pas dans les fameux deux jours de grève", avance-t-elle. "En tant qu’usager on organise différemment nos déplacements professionnels et personnels".
Quelles que soient les situations, un point commun réunit les usagers : la crainte que la grève ne se poursuive cet été.