Face à la contestation contre la réforme des retraites, le gouvernement peine à convaincre les Français et les syndicats. L'intersyndicale reste plus que jamais mobilisée et prévoit un mardi noir le 31 janvier. Parmi les secteurs grévistes : les transports ferroviaires et aériens, la fonction publique et les raffineurs.
Dans les transports ferroviaires et aériens
Une nouvelle fois, le plus gros du mouvement est attendu dans le secteur des transports. Du côté ferroviaire, les quatre organisations syndicales de la SNCF ont une nouvelle fois appelé à une journée de mobilisation "massive". Même son de cloche du côté de la RATP. Toutes les prévisions trafic seront connues au plus tôt 48 heures à l'avance.
Dans les transports aériens, l'appel a aussi été entendu. Les syndicats de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle seront mobilisés le 31 janvier.
Dans le secteur de l'énergie
Dans les raffineries, on ne souhaite pas attendre le 31 janvier. La CGT Pétrole a appelé à la grève pendant 48 heures à partir du 26 janvier, avant un deuxième appel à faire grève pendant 72 heures à partir du 6 février.
Dans les écoles
Concernant les écoles, leur fonctionnement risque une nouvelle fois d'être très perturbé voire plus qu'il y a six jours. L'ensemble des syndicats appelle à une amplification de la grève. Selon le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, 65% des enseignants de collèges et lycées étaient grévistes jeudi 19 janvier. De son côté, le ministère de l'Éducation nationale avait recensé un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées).
Mais cette fois-ci, les étudiants descendront eux aussi dans la rue. Des blocus sont à prévoir dans les lycées. Tout laisse donc à croire que l'on se dirige vers un mardi noir. Surtout lorsque l'on sait que d'autres secteurs seront mobilisés comme les dockers et les stations de ski.