Publicité
Publicité

Guadeloupe : Attal dénonce une "minorité récalcitrante" et "violente"

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© Christophe ARCHAMBAULT / AFP

À l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dénoncé une "minorité récalcitrante" et "violente" qui prend "toute une île en otage" en Guadeloupe. Depuis plus d'une semaine, ce territoire est secoué par une crise sociale déclenchée par des manifestations contre l'obligation vaccinale des soignants.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a dénoncé mercredi une "minorité récalcitrante" et "violente" qui prend "toute une île en otage" en Guadeloupe, secouée par une crise sociale déclenchée par des manifestations contre l'obligation vaccinale des soignants. "La santé publique ne peut pas être instrumentalisée à des fins politiques", a insisté Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres, estimant que le gouvernement avait "créé les conditions du dialogue avec les annonces du Premier ministre Jean Castex lundi soir".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

La création d'une "instance de dialogue"

Pour calmer la situation sur l'île antillaise, Jean Castex avait notamment annoncé la création d'une "instance de dialogue" afin de "convaincre et d'accompagner individuellement, humainement", les professionnels concernés par l'obligation vaccinale. Gabriel Attal a rappelé que le gouvernement avait également décidé samedi l'envoi "de moyens de sécurité supplémentaires" - une cinquantaine d'agents du GIGN et du Raid - pour faire face aux blocages et pillages.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un couvre-feu jusqu'au 28 novembre 

Il a précisé que le président Emmanuel Macron était "intervenu en ouverture du Conseil des ministres" pour "rappeler que notre objectif, notre cap, c'est de protéger les Guadeloupéens, comme nous le faisons depuis le premier jour de cette crise". "Nous devons continuer à protéger les Guadeloupéens, y compris contre toute forme de délinquance que nous pouvons constater", a répété Gabriel Attal. "Nous allons poursuivre cette mobilisation", a-t-il insisté face à la presse, assurant que le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu se rendrait sur l'île "dès que les conditions seraient réunies".

Mardi, le préfet de Guadeloupe a décidé la prorogation du couvre-feu de 18 heures à 5 heures, jusqu'au samedi 28 novembre, alors que les violences urbaines se poursuivaient.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir