"L’éventail des sucreries et autres aliments surconsommés à l’occasion d’Halloween (...) a vu son prix littéralement flamber en un an, bien au-delà de l’inflation alimentaire", a indiqué l'association de défense des consommateurs.
Se basant sur des relevés de prix en ligne, en date du 18 octobre, "dans plus de 6.500 grandes surfaces alimentaires proposant un service drive", l'UFC-Que Choisir a constaté que les bonbons ont "augmenté de 21% en un an", bien plus que les "trois autres incontournables de cette soirée" que sont les chips (+15%), les chocolats (+12%) et les sodas (+9%).
"Des hausses largement supérieures à celles du rayon alimentaire"
L'UFC-Que Choisir a notamment noté "des hausses largement supérieures à celles du rayon alimentaire" chez les produits phares du confiseur Haribo, mais également pour les Têtes brûlées du Français Verquin, et dans une moindre mesure les produits de ses concurrents Chupa Chups, Carambar, M&M's ou Kinder.
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"Nos coûts en sucre et en amidons ont été multipliés par deux, il était donc nécessaire de procéder à des hausses tarifaires. Mais nous n’avons passé que deux tiers de ces surcoûts, le reste étant pris sur la rentabilité de Haribo", a justifié auprès de l'UFC Que-Choisir Virginie Le Roch, responsable marketing de Haribo.
L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) alertait début octobre que les prix du sucre dans le monde atteignaient en septembre leur plus haut niveau en 13 ans, en raison d'inquiétudes sur l'impact du phénomène climatique El Niño sur les récoltes en Thaïlande.