Bruno Guillon, Just Riadh, Vitaa... Des célébrités, et parfois même des particuliers, ont été visés par des équipes de cambrioleurs violents qui n’hésitent pas à ligoter leurs victimes pour accéder aux coffres et aux bijoux. Environ neuf faits de "home-jacking" sont recensés chaque semaine en France, et ils sont commis par différents types de braqueurs.
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200.000 cambriolages classiques comptabilisés chaque année
D'un côté, il y a les professionnels du braquage, ceux qui se seraient attaqués dans les années 1990 aux convoyeurs de fonds et aux banques. Ils sont aguerris, font des repérages, et ciblent les plus grandes fortunes : des joueurs de football, des chefs d’entreprise ou des célébrités. Ils parviennent à contourner les dispositifs de sécurité, pourtant renforcés, des villas de leurs victimes.
De l'autre côté, on trouve des petits caïds de cité, parfois mineurs, opportunistes. Ils repèrent leurs proies sur les réseaux sociaux, par exemple des influenceurs qui exhibent dans des vidéos leurs bijoux ou leurs sacs de luxe. "Certaines victimes ont même été géolocalisées par ces malfaiteurs qui utilisent des logiciels de reconnaissance d’objets et de bâtiments", explique un policier spécialisé auprès d'Europe 1.
Environ 500 faits de ce type ont été recensés en France en 2023. La moitié des enquêtes sont élucidées par les enquêteurs. Une goutte d’eau comparée aux 200.000 cambriolages classiques comptabilisés chaque année par les forces de l’ordre. Les home-jacking, au-delà du préjudice matériel, laissent des traces psychologiques aux victimes, attaquées dans leur intimité, au sein même de leur foyer.