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Homophobie : plus de 50% des LGBT victimes d'agressions

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
C'est à Paris que se produisent la majorité des agressions homophobes. Image d'illustration.
C'est à Paris que se produisent la majorité des agressions homophobes. Image d'illustration. © GREGOR FISCHER / DPA / AFP

Selon une étude de l'Ifop dévoilée mercredi, 53% des LGBT ont déjà fait l'objet d'agressions à caractère homophobe. 

Plus d'une personne sur deux se définissant comme homosexuelle, bisexuelle ou transsexuelle, a été victime d'une agression à caractère homophobe au cours de sa vie, selon une étude de l'Ifop dévoilée mercredi par France Info.

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53% des LGBT. Au total, 53 % des LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans) ont fait l'objet d'agressions à caractère homophobe, précise cette enquête réalisée pour la Fondation Jean Jaurès et la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT).

Insultes et attouchements. Parmi les faits répertoriés : insultes (28%), attouchements ou caresses à caractère sexuel (24%), menaces de révéler l'orientation sexuelle à des proches, collègues ou voisins (18%), ou viol (11%). Selon cette enquête, l'écart entre les hommes et les femmes est faible face aux agissements.

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Les milieux ruraux plutôt épargnés. Constat étonnant : c'est dans l'agglomération parisienne, qui abrite le quartier du Marais où sont concentrés la majorité des bars et boîtes de nuit homosexuels, que se produisent le plus ces agissements, à la différence des milieux ruraux, moins concernés par ces agressions. Les faits se produisent le plus souvent dans l'établissement scolaire, puis les transports ou la rue, viennent ensuite le lieu de travail, la famille et les réseaux sociaux, précise l'étude.

Favorables à des sanctions plus lourdes. A la question de savoir si les sanctions judiciaires doivent être aussi sévères pour des propos tels que "sale gouine" ou "sale pédé" que des propos racistes (comme "sale noir", "sale arabe") ou antisémite ("sale juif"), 87% des personnes LGBT s'y disent favorables.