Plusieurs jours après l'incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le temps est à la sécurisation. Des pompiers sont toujours chargés de surveiller l'édifice et notamment l’échafaudage qui surplombe le monument. L'installation devait permettre la restauration future de l'emblématique flèche.
"Aujourd’hui, entrer dans la cathédrale est impossible"
250 tonnes d'acier sont toujours présentes au-dessus de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Dans l’immédiat, il n’est pas prévu de retirer cet échafaudage qui, s'il s'effondrait, pourrait causer des dégâts terribles. Même si la cathédrale est encore debout, elle reste très fragile. Point positif, plus les jours passent, plus l'échafaudage se sécurise. En effet, le métal a eu le temps de refroidir et de s'endurcir.
Pour l’instant, la priorité est donc de sécuriser toute l’enceinte. "Aujourd’hui, entrer dans la cathédrale est impossible", souligne le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris. Les experts et les pompiers sont à l'oeuvre pour mener à bien cette mission. Chaque recoin est ainsi scruté à l’aide des caméras thermiques, de lasers, pour vérifier l’état de la structure. Les pignons, ces façades de pierres sculptées et situées en hauteur, sont particulièrement observés. Ils sont à 33 mètres de haut et leur équilibre est précaire.
"L’échafaudage est un point de vigilance"
"L’échafaudage est un point de vigilance : il s’agit de savoir comment on va le démonter en abîmant le moins possible la structure et notamment la voûte", explique Gabriel Plus. Ce démontage de l’échafaudage aura donc lieu, mais plus tard. Tant que la cathédrale n’est pas sécurisée, l'opération n'est pas à l'ordre du jour. 60 pompiers se succèdent toujours, 24 heures sur 24, pour surveiller la cathédrale. Personne ne sait quand pourront commencer les travaux de consolidation.