La préfecture de Seine-Maritime l’assure, relevés à l’appui : quatre jours après l’incendie de l’usine Lubrizol, classée Sevezo, la qualité de l’air à Rouen est bonne, les suies ne sont pas dangereuses même s’il faut les nettoyer avec des gants. Le syndicat Alternative police CFDT annonce pourtant lundi matin que certains de ses adhérents sont "en arrêt maladie pour des nausées, vomissements et vertiges".
Des analyses sanguines dans la journée. "Plusieurs policiers affectés à la brigade de nuit et à la compagnie départementale d’intervention de Rouen, primo‐intervenants sur l’incendie dès 2h30 du matin, sont actuellement en arrêt maladie pour des nausées, vomissements et vertiges. Deux d’entre eux sont actuellement en traitement jusqu’au 8 octobre", peut-on lire dans ce communiqué. Mais ce n'est pas tout : Alternative police CFDT assure un peu plus loin que d'autres de leurs collègues, "venus assurer une sécurisation et une protection à partir de 11h du matin sur le site, ont développé depuis plusieurs symptômes qui ont conduit la Direction Centrale des CRS à déclencher une procédure de contrôle en lien avec la médecine de prévention. Les policiers devraient subir des analyses sanguines dans la journée. "
Et le syndicat de conclure : "Alternative Police CFDT est particulièrement inquiet sur l’état de santé de ses collègues. Si des CRS, intervenants plus de 8 heures après le début de l’incendie présente des signes d’intoxication et peut être plus, que dire de ceux qui sont intervenus depuis le début".