La reine Camilla et le roi Charles III sont en visite en France. 1:48
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William Molinié, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Yui Mok / POOL / AFP , modifié à
La venue du roi Charles III en France ce mercredi va mobiliser jusqu’à 8.000 policiers et gendarmes. Un dispositif conséquent, selon Gérald Darmanin, car il n'est pas question de laisser la moindre place à un incident. Europe 1 détaille le dispositif policier déployé pour sécuriser le couple royal et sa délégation officielle.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin y voit un dispositif conséquent. La France se prépare à la venue du roi Charles III qui va mobiliser jusqu’à 8.000 policiers et gendarmes. Ce sont les policiers du service de la protection, le SDLP, qui assurent la sécurité rapprochée du roi Charles III, de la reine Camilla et de la délégation officielle. Des dizaines d’agents sont chargés de contrôler en amont les lieux visités et de couvrir les itinéraires lors des déplacements.

Une descente des Champs-Élysées très encadrée

En outre, selon les informations d'Europe 1, 15 motos de la Garde républicaine escorteront le roi depuis l’aéroport d’Orly jusqu’à l’Arc de Triomphe. La descente de l'avenue des Champs-Élysées sera encadrée par 146 chevaux et 28 motos. Pour la reine, quatre motocyclistes parisiens sont mis à disposition tout au long du séjour.

Les zodiacs de la brigade fluviale seront eux aussi de sortie sur la Seine lorsque la délégation traversera des ponts ou longera les quais. Également, la surveillance des intérêts britanniques en France a été renforcée.

Des dispositifs de lutte anti-drones

La préfecture de police a par ailleurs prévu des dispositifs de lutte anti-drones. Sur les toits des immeubles parisiens, des snipers de la police seront discrètement prépositionnés. Une équipe escalade se tient elle aussi prête, sur le parcours, à intervenir rapidement avec des cordes et décrocher d’éventuelles banderoles déposées.

Si les services de renseignement n’ont détecté aucune menace visant directement Charles III, le risque principal est de voir s’agréger autour de cette visite d’État la mouvance contestataire opposée à la politique d’Emmanuel Macron.