Salon de l'Agriculture, du Livre, du Tourisme, Paris Manga, concert de Gims, Tryo ou encore Matt Pokora... La liste des événements écourtés, annulés ou reportés à cause du coronavirus s'étend en même temps que progresse l'épidémie de coronavirus, qui touche désormais plus de 210 personnes en France. Pour les organisateurs, il existe une assurance "épidémie" pour ce genre de cas, ce qui évite que ces derniers en soient de leur poche, alors qu'ils engagent souvent des sommes conséquentes dans ces événements. Mais d'après nos informations, depuis début janvier, il n'est plus possible pour les organisateurs d'événements de souscrire à cette garantie "épidémie".
Une garantie à laquelle il fallait souscrire avant le mois de décembre
Concrètement, le risque annulation pour cause de progression du coronavirus a été assurable jusqu'à la fin de l'année dernière dans le cadre de la garantie "épidémie". Mais aujourd'hui, plus aucun assureur ne le couvre, l'aléa étant trop fort.
Donc, les organisateurs qui ont été prévoyants et qui ont pris cette garantie avant l'apparition du virus, dans la région de Wuhan, en Chine, au mois de décembre, sont couverts. En revanche, les organisateurs qui se sont réveillés un peu tard, c'est-à-dire après la fin décembre, en sont de leur poche en cas d'annulation. Les spécialistes interrogés par Europe 1 à ce sujet expliquent que la situation est identique à celle d'un particulier qui essaye de faire assurer sa maison alors que cette dernière est en train de brûler. Il ne trouve aucun assureur !
Cette restriction devrait concerner plusieurs événements importants qui vont se dérouler en France dans les prochains mois. Plusieurs organisateurs d’événements sportifs joints par Europe 1 affirment avoir pris leurs précautions à temps et devraient donc être indemnisés le cas échéant. D'autres, en revanche, sont toujours en train de négocier leur contrat d'assurance. Ils ne devraient donc rien toucher en cas d'annulation.