"Une stratégie de communication d'opacité et de "greenwashing" de la filière nucléaire." Voilà ce que l'ONG Greenpeace et le réseau Sortir du Nucléaire reprochent à Orano (ex-Areva), spécialiste du nucléaire français. Les deux organisations écologistes ont saisi le jury de déontologie publicitaire pour que celui-ci "constate que les règles ne sont pas respectées", explique à Europe 1 Laura Monier, de Greenpeace France.
96% des déchets nucléaires recyclables, vraiment ?
Ce qui les agace, c'est notamment qu'Orano "prétende que 96% des déchets nucléaires seraient recyclables et en les comparant à des déchets ménagers alors que nous savons qu'en pratique, seulement moins d'1% des déchets peuvent être recyclés aujourd'hui". Pour Laura Monier, c'est donc purement et simplement mensonger. "Il y a des déchets qui vont rester pendant des millions d'années pour certains."
Les deux organisations souhaitent désormais que le groupe nucléaire "rectifie sa communication".