voiture brûlée 2000*1000 1:17
  • Copié
Guillaume Biet, édité par Ugo Pascolo , modifié à
D'après les informations d'Europe 1, 1.457 véhicules ont été incendiés sur tout le territoire pendant la nuit du 31 décembre 2019. Un bilan qui détrône de 13% celui de l'an dernier, qui faisait déjà office d'année "record". D'après les autorités, la nuit a connu moins d'incendies graves qu'à l'accoutumée, mais par endroits, la situation a été très tendue. C'est notamment le cas à Strasbourg, où la mairie indique que pas moins de 220 véhicules ont brûlé. 
INFO EUROPE 1

C'est un chiffre que les autorités ne veulent pas dévoiler "pour ne pas créer de surenchère". Europe 1 vous révèle mercredi matin le nombre de voitures brûlées pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, il y a une semaine. D'après nos informations, 1.457 véhicules ont ainsi été incendiés pendant la nuit du 31 décembre 2019. Un chiffre en forte augmentation sur une année, et même un triste record.

Une année "record"

Qu'ils aient été incendiés directement ou détruits par propagation des flammes, la Saint-Sylvestre de cette année compte 13% de véhicules brûlés que l'année précédente, qui était déjà une année "record" avec 1.290 voitures brûlées. Si paradoxalement, les autorités indiquent qu'il y a peu d'incidents graves, notamment moins de violences contre les forces de l'ordre, par endroits, la nuit a été très tendue. C'est notamment le cas à Strasbourg où 220 voitures ont brûlé d'après la mairie, soit deux fois plus que l'an passé. Sans oublier que les pompiers strasbourgeois ont également été agressés.

 

Une stratégie du silence...inefficace

Comme l'an dernier, le ministère de l'Intérieur garde le silence sur ces chiffres pour ne pas alimenter une sorte de course à celui qui fait les plus gros dégâts. Pourtant, cette stratégie, déjà expérimentée il y a dix ans sous Nicolas Sarkozy, semble inefficace, comme l'atteste le graphique ci-dessous.

graph v2

Crédit : Europe 1

Et depuis l'émergence des réseaux sociaux, la situation est presque encore pire, puisque les incendiaires de la Saint-Sylvestre n'attendent pas les bilans officiels : c'est entre eux, sur les réseaux sociaux, qu'ils alimentent la surenchère.