Lundi, cela fera 100 jours de captivité pour les 136 otages israéliens toujours aux mains du Hamas. Ce dimanche, des rassemblements ont eu lieu partout dans le monde pour ne jamais oublier. À Paris, des motards de plusieurs associations juives se sont rassemblés du côté de la Bastille pour marquer cette date. Sur place, ils étaient plus d'une centaine.
"100 jours, c'est énorme"
Place de la Bastille, des drapeaux israéliens ainsi que des photos des otages toujours retenus à Gaza, 132 au total, étaient brandis par les manifestants. Parmi les personnes toujours détenues par le Hamas, le franco-israélien Ofer Calderon. Ses proches sont sans aucune nouvelle de lui depuis maintenant 100 jours. Son cousin, Olivier Jaoui, est venu manifester ce dimanche après-midi. "100 jours, c'est toujours symbolique. L'idée, c'est de ne pas oublier les otages, de continuer à espérer que le nécessaire soit fait pour qu'on ne les oublie pas. On aimerait que les négociations reprennent. Ce qui entraînerait probablement une trêve. Et là, tout est entre les mains du Hamas, ce sont eux qui ont les otages", espère-t-il au micro d'Europe 1.
Une libération immédiate, voila ce que réclament les manifestants place de la Bastille. Présente lors du rassemblement, Brigitte, qui n'a pas de proche en captivité, ne passe pas une journée sans penser à ceux qui sont toujours à Gaza. "Tous ceux qui sont otages, pour moi, c'est comme ma famille en fait. On a besoin de ce rassemblement, on a besoin de dire qu'on est là, qu'on ne laissera pas tomber et qu'on sera derrière à se battre. 100 jours, c'est énorme. Enfin, dans la vie de quelqu'un, c'est énorme. En plus, dans des conditions dramatiques", déplore-t-elle. De nombreuses personnes présentes place de la Bastille se disent inquiètes des conditions de détention des otages, même si elles gardent espoir. "Car l'espoir, c'est tout ce qu'il nous reste", affirme une jeune femme.
Dans la foule, un chant monte progressivement, celui de l'hymne national israélien qui résonne jusqu’au pied de l’opéra Garnier.