Au sortir des élections législatives, la politique partagent les gros titres avec la crise la sanitaire. Après l'accalmie, la France voit le nombre de cas exploser de nouveau avec 70.000 cas détectés au cours des dernières 24 heures. Le retour du coronavirus pose la question du port du masque dans les transports en commun. S'il n'est pas obligatoire, il est recommandé par le ministère de la Santé.
"Vous voyez, j'ai mon masque et je le garde même un peu dans la rue parce que je trouve qu'il faut faire attention quand on entend toutes les informations et on dit que ça repart", confie au micro d'Europe 1 une femme à la sortie du bus 30. "Je n'ai pas du tout envie de tomber malade." Un autre est conscient que le port du masque est désagréable avec la chaleur, mais se résigne : "Je suis prêt à le remettre dans les transports, dans les lieux clos, même si ça ne va pas être très agréable en été."
"J'ai envie de croire que les vaccins nous protègent"
Si les Français ont porté le masque pendant plusieurs mois, certains se sont vite "déshabitués" : "C'est quelque chose auquel je n'ai pas envie de me réhabituer", déclare un usager. "J'ai envie de croire que les vaccins nous protègent assez. Si on se fait vacciner, c'est justement pour ne plus avoir besoin de mettre le masque dans les transports."
Un autre hésite encore. "On prend le métro tous les matins et tous les soirs, alors ça m'embête beaucoup. Si c'est obligatoire, je le ferais, et encore. Il y a très peu de contrôles, donc il y a peu de chances."