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«J'en suis venu à en pleurer» : émotion et indignation à Paris après la mort du jeune Élias

Antoine Bienvault, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min

Un jeune garçon de 14 ans, Élias, a été tué vendredi soir dans le 14e arrondissement après avoir refusé de donner son téléphone portable. Alors que deux mineurs ont été placés en garde à vue, l'émotion est palpable dans le quartier, où les habitants sont venus se recueillir sur les lieux du drame.

L'émotion est vive dans le 14e arrondissement de Paris, où un adolescent de 14 ans, Élias, a été tué vendredi soir pour avoir refusé de donner son smartphone. Deux mineurs ont été placés en garde à vue. Sur les lieux du drame dimanche, sous la pluie fine qui s'abat sur le pavé de l'avenue Maurice-d'Ocagne, quelques riverains s'arrêtent, la mine grave, pour rendre hommage au jeune homme.

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"Pour un téléphone portable, on peut se faire tuer... De quoi on parle ?"

"J'ai déposé des fleurs parce que je pense aux parents de ce jeune garçon de 14 ans", dit cette première passante au micro d'Europe 1. "Pour un téléphone portable, on peut se faire tuer... De quoi on parle en fait ? J'habite juste derrière, je suis effarée", continue-t-elle.

À quelques mètres, un homme se recueille lui aussi en silence, particulièrement bouleversé par la mort d'Élias. "Très choqué, j'en suis venu à en pleurer dès que j'ai appris la folie meurtrière qu'il y a eu à travers ces adolescents", exprime-t-il, soulignant qu'il connait la maman du garçon. "Je suis venu me recueillir sur le lieu du drame."

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Nombreuse présence policière

Dans le quartier, les voitures de police sont nombreuses. Cette présence rassure légèrement cette autre habitante, désarçonnée par la violence des agresseurs. "Je ne sais pas où va cette jeunesse", s'interroge-t-elle. "C'est une jeunesse qui va à la dérive, et je ne sais pas d'où ça vient. Est-ce que ça vient des réseaux, de l'éducation ? En tout cas, c'est hyper triste", concède cette habitante.

Comme tous les passants, elle espère désormais que les agresseurs d'Élias seront sévèrement condamnés et qu'un tel drame ne se reproduise jamais sous ses fenêtres.