La SNCF et Air France à l'heure olympique. Les JO de Paris débutent dans moins d'un mois et l'un des éléments majeurs pour le bon déroulement des épreuves sera la capacité à transporter les 15 millions de spectateurs et d'athlètes qui viendront en France, mais aussi les usagers du quotidien en même temps. Cela débutera pour de nombreuses délégations dans les aéroports parisiens et ensuite, dans des trains. La SNCF vient de dévoiler son plan JO pour gérer un été chargé.
Avec 22 sites olympiques desservis, la SNCF ne passera pas un été habituel, en particulier en Île-de-France avec 4.500 trains supplémentaires. Certaines gares verront un afflux inédit de voyageurs comme celle de Vaires-Torcy où le stade nautique va accueillir aviron et kayak. "C'est une gare qui accueille d'habitude 4.000 passagers par jour et là, ce sera jusqu'à 8.000 par heure ! Bon, là, la gare ne va pas bouger : les quais sont les mêmes, les portiques sont aux mêmes endroits alors, commenter s'en débrouille ? Par du renfort, là où il y a habituellement une personne, il y en aura 50 !", indique à Europe 1 Jean-Pierre Farandou, le PDG du Groupe SNCF.
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Anticiper l'ensemble des possibilités
L'anticipation est de mise avec des groupes électrogènes et des pièces de rechange stockées en gares pour gagner du temps en cas de besoin. Même logique du côté d'Air France, comme le souligne sa directrice, Anne Rigail : "Plus d'engagement de pilotes, de mécaniciens, d'agents d'escale, des contrats saisonniers également. Et puis, sur un nombre prévu d'avions de réserve inédit : 15 avions de réserve qui permettent de parer à tous les aléas".
Seule ombre au tableau, un risque de grève du personnel d'Aéroports de Paris, mais une rencontre avec la direction est prévue en début de semaine.