JO Paris-2024 : avant la cérémonie d'ouverture, l'entraînement intense de la brigade fluviale sur la Seine

Brigade fluviale
À deux semaines désormais de la cérémonie d’ouverture des Jeux-Olympiques, la police parisienne s'emploie à sécuriser la Seine. © MIGUEL MEDINA / AFP
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Wilfried Devillers // Crédit photo : MIGUEL MEDINA / AFP
À un peu plus de deux semaines de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, la police s'emploie à sécuriser la Seine pour le jour J. Les accès aux quais sont déjà en partie bloqués ou contrôlés tandis que sur l'eau, la brigade fluviale est en patrouille. 

Trois zodiacs de la brigade fluviale s’élancent sur la Seine, au pied de la gare d'Austerlitz. À bord des embarcations, cinq à six agents d’intervention en plein entraînement. À deux semaines désormais de la cérémonie d’ouverture des Jeux-Olympiques, la police parisienne s'emploie à sécuriser la Seine. Les membres de la brigade fluviale et ceux des brigades d’interventions terrestres s'entraînent conjointement régulièrement à Paris. 

À 10h, ce mercredi 10 juillet, les eaux du fleuve sont encore calmes. Les patrouilles ont pour objectif d'intercepter un bateau-mouche qui navigue vers le sud, sous le regard de leur instructeur. En quelques secondes, les zodiacs se positionnent autour du bateau.

"On évolue dans un environnement extrêmement dangereux"

Fusil d'assaut à la main, les policiers prennent possession du pont inférieur. L'équilibre est parfois complexe à trouver. "Avec un bateau en mouvement, il y a toujours un risque de chute, donc ça nécessite une hypervigilance. On évolue dans un environnement extrêmement dangereux. L’entrainement, c'est aussi la plongée, le pilotage que ces exercices de dépose en mouvements", indique la commandante divisionnaire Sophie Malherbe et cheffe de service de la brigade fluviale. Toutes les semaines, des entraînements comme celui-ci sont organisés et sont d'autant plus importants à l'approche des Jeux olympiques. 

"On accentue les repérages parce que si l’on est amené à faire des interventions (pendant les JO), il y a clairement des zones qui seront plus difficiles d’accès", ajoute Sophie Malherbe. À quelques centaines de mètres de Notre-Dame, les policiers, équipement anti-émeutes sur les épaules, s'entraînent à débarquer le plus rapidement possible sur un quai avant de retourner à la base.