JO, QR CODE, zone rouge 1:48
  • Copié
Caroline Baudry / Crédits photo : JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
À partir de ce jeudi et jusqu'au 26 juillet, un périmètre de sécurité est mis en place à Paris, en vue de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Il s'étend sur tous les bords de Seine et seules les personnes munies d'un QR code pourront y accéder. Un véritable casse-tête pour les Parisiens qui vivent ou travaillent dans les zones concernées.

La circulation va devenir plus difficile à Paris dès ce jeudi. Jusqu'au 26 juillet, un périmètre de sécurité sera activé autour des bords de Seine de la capitale, en vue de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Seuls les personnes ayant un "pass jeux", c'est-à-dire un QR code préalablement demandé et obtenu, pourront circuler librement dans les zones rouges et grises. 

Un véritable challenge organisationnel pour les Parisiens qui vivent ou travaillent dans les zones concernées, comme a pu le constater Europe 1 dans le quartier de Passy, dans le 16e arrondissement.

"Ce n'est pas très clair"

Elle n’est pas olympique, mais une épreuve attend Marie, 27 ans : obtenir un QR code en urgence, indispensable pour accéder à son immeuble en zone grise. "Ce soir, il faut que je m'en occupe", nous disait-elle hier. "Ce n'est pas très clair pour moi, pour être honnête. J'avoue que je ne me suis pas trop intéressée à tout ça, c'est un peu contraignant", glisse-t-elle. 

Même contrainte pour traverser le trottoir et s’adresser à Nadia, la gérante du kiosque à journaux : "Ça va être la surprise. Est-ce que les gens ont pu faire leur QR code justement pour venir acheter un journal alors que ce sont des habitués ? Je ne sais pas du tout, c'est ça la question."

"C'est un peu le flou"

Encore faut-il maîtriser l’exercice d’orientation, sourit Adrien, un agent immobilier, les deux pieds sur un trottoir hors zone sécurisée. "En fait, tout ce qui fait face à nous, face à l'agence, est en zone rouge et un peu plus loin en zone grise. Donc, on ne sait pas très bien encore quels sont les trajets qu'on va devoir faire pour venir ici. C'est un peu le flou", avoue-t-il.

Pour se rendre dans sa boutique de rideaux, malgré la fermeture d’une bouche de métro, Marie-Claire a choisi sa discipline : "Marche à pied entre la station la plus proche et la destination. C'est un peu casse-pieds, mais les JO on a attendu ça depuis tellement longtemps...", sourit-elle. Un objectif pour ces Parisiens : se hisser sur le podium de la débrouillardise durant cet été olympique.