La maire de Paris Anne Hidalgo a affirmé lundi que l'agression à main armée subie dans la nuit de dimanche à lundi par la star Kim Kardashian était un "acte très rare, survenu dans un espace privé" qui "ne remet(tait) en aucun cas en cause (...) la sécurité de l'espace public parisien".
Anne Hidalgo a apporté son soutien à Kim Kardashian. Dans un communiqué, Anne Hidalgo indique qu'elle a "toute confiance en les forces de police (...) pour identifier et appréhender rapidement les auteurs" de l'agression dont a été victime la star américaine, à qui la maire fait part de son "soutien. Je tiens à lui dire qu'elle sera toujours la bienvenue à Paris". "Comme l'a encore démontré samedi dernier l'événement (artistique) Nuit Blanche, qui a réuni sans incident plus de 2 millions de visiteurs, les rues de Paris sont aujourd'hui protégées à la hauteur des besoins", ajoute la maire de la capitale.
Je condamne l’agression subie cette nuit par @KimKardashian à Paris et je tiens à lui dire qu’elle sera toujours la bienvenue à Paris.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 3 octobre 2016
La maire de Paris, qui "fait part de [son] soutien [à Kim Kardashian] et (...) tient à lui dire qu’elle sera toujours la bienvenue à Paris", appelle également "les responsables politiques, de droite comme de gauche, dans une période de précampagne présidentielle parfois propice aux petites phrases, à faire preuve de responsabilité". "Dans un contexte touristique compliqué, alors que la relance de la fréquentation doit être la priorité de tous, utiliser ce fait divers à des fins de polémique reviendrait à porter directement atteinte au secteur du tourisme et aux 500.000 emplois qu’il représente en Ile-de-France", met en garde Anne Hidalgo.
Une réponse aux propos de Nathalie Kosciusko-Morizet. Anne Hidalgo fait ainsi référence à des déclarations, un peu plus tôt sur Europe 1, de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite et conseillère Les Républicains de Paris, qui avait estimé que ce braquage démontrait l'"urgence générale" à améliorer la sécurité dans la capitale. "Je trouve que du côté du pouvoir, on n'est pas assez réactifs", a déclaré l'ancienne ministre, candidate à la dernière élection municipale dans la capitale, ajoutant que "ça fait des mois qu'on demande une montée en gamme sur les moyens affectés à la sécurité".