Les ménages les plus modestes, qui sont allocataires des minimas sociaux, vont toucher vendredi une aide de 150 euros, plus 100 euros par enfant. Pour les plus précaires, cette aide versée par les Caisses d'allocations familiales est la bienvenue. Car en deux mois, les revenus de ces familles se sont effondrés en raison de la crise du coronavirus et du confinement. Peu ou pas de chômage, des charges supplémentaires… Il faut faire déjeuner les enfants puisqu'il n'y a plus de cantine quasi-gratuite.
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Par exemple, Guy, la quarantaine, se présente comme "précaire" avec un travail à temps partiel à forte pénibilité et des horaires de nuit. Aujourd'hui, il n'a plus d'activité et touche 500 euros, dit-il. Chaque sou est compté.
"Difficile de joindre les deux bouts"
"Ce petit apport substantiel que l'Etat va donner va être d'un très grand réconfort. C'est un très bon coup de pouce", explique Guy à propos de cette aide exceptionnelle. "On va essayer de mettre un budget pour les vêtements, car c'est difficile de joindre les deux bouts."
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Ces difficultés financières ont poussé ce quadragénaire à se tourner, pour la première fois, vers les associations d'aides alimentaires. Depuis le début du confinement, pour pouvoir nourrir sa famille, il s'est rendu à deux reprises aux distributions gratuites du Secours populaire.