La ministre des Armées a annoncé vendredi un allègement du dispositif militaire français au Levant, avec le retour de deux chasseurs Rafale, une adaptation attendue face au recul territorial du groupe Etat islamique. "Au Levant, l'opération Chammal s'adapte à la situation sur le terrain : Daech est à terre mais n'a pas disparu. En conséquence, deux Rafale viennent de rentrer en France", précise Florence Parly sur Twitter. "Le reste du dispositif est pour l'instant maintenu et la formation des unités irakiennes se poursuit", ajoute-t-elle.
Au Levant, l'opération Chammal s'adapte à la situation sur le terrain : Daech est à terre mais n'a pas disparu. En conséquence, deux Rafale viennent de rentrer en France; le reste du dispositif est pour l'instant maintenu et la formation des unités irakiennes se poursuit. 2/2
— Florence Parly (@florence_parly) 29 décembre 2017
Opération Chammal. Lancée en septembre 2014 en Irak puis étendue un an après à la Syrie dans le cadre de la coalition internationale armée contre l'EI, l'opération Chammal mobilise aujourd'hui quelque 1.200 militaires français sur ces deux théâtres d'opérations. L'armée de l'air française apporte notamment un soutien aérien aux forces armées irakiennes et aux peshmergas kurdes, avec des frappes et des missions de renseignement. Des militaires français forment également les unités irakiennes à Bagdad et Erbil, et les forces kurdes. Selon le ministère, douze Rafale étaient jusqu'à présent engagés dans le dispositif ainsi que des Mirage 2000 D et N.