La fuite d'hydrocarbures en Ile-de-France est maîtrisée
Une fuite d'hydrocarbures s'était déclenchée dimanche d'un pipeline géré par Total. Les opérations de dépollution prendront plusieurs mois.
La fuite d'hydrocarbures qui s'échappait depuis dimanche d'un pipeline en Île-de-France a été jugulée mardi "en fin de nuit, début de matinée" et "il n'y a plus de déversement de pétrole dans les champs". Total "poursuit les mesures urgentes qui consistent à pomper le pétrole et à faire des travaux de terrassement pour isoler du réseau hydrographique le secteur pollué", a indiqué Thierry Laurent, directeur de cabinet du préfet des Yvelines.
Dimanche soir, une alarme s'est déclenchée pour signaler une fuite sur un tronçon du pipeline d'Île-de-France (PLIF) reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Du pétrole brut s'est répandu dans un champ mais aussi dans plusieurs rus alentours. Au total, "la pollution s'étend sur sept hectares".
Plusieurs mois pour dépolluer. "La police de l'eau de la direction départementale des territoires (DDT) va faire des prélèvements pour voir s'il y a de la pollution au-delà des zones touchées", a ajouté le directeur de cabinet du préfet. "Total va tout prendre en charge, y compris l'indemnisation des propriétaires agricoles et des riverains", a précisé Thierry Laurent.
Concernant les mesures de sécurité, il a rappelé que les champs touchés étaient interdits d'accès. Tout captage d'eau dans les ruisseaux concernés est également interdit et "il ne faut pas laisser les animaux s'y abreuver". En revanche, "il n'y a pas de signaux laissant penser que la nappe phréatique est atteinte", a affirmé Thierry Laurent, précisant que des études étaient engagées pour le confirmer. Il a enfin rappelé que les opérations de dépollution seraient longues et dureraient probablement "plusieurs mois".