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La Halle : 7 offres de reprise partielle, vers un redressement judiciaire

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La Halle chaussures et vêtements AFP
© AFP

"Nous avons reçu sept offres, émanant pour la plupart de concurrents, qui reprendraient à ce stade 3.195 personnes sur 5.391, donc 60%", a affirmé mardi le PDG de Vivarte, Patrick Puy, lors d'une conférence de presse téléphonique.

Le groupe Vivarte a reçu sept offres de reprise partielle pour son enseigne en difficulté de chaussures et de vêtements la Halle, dont il va demander un placement en redressement judiciaire la semaine prochaine, a-t-il annoncé mardi. "Nous avons reçu sept offres, émanant pour la plupart de concurrents, qui reprendraient à ce stade 3.195 personnes sur 5.391, donc 60%", a affirmé mardi le PDG de Vivarte, Patrick Puy, lors d'une conférence de presse téléphonique.

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Le dirigeant a précisé que ces offres, qui ne sont pour l'instant que des projets, permettraient la reprise de 502 magasins sur un total de 830, et que par conséquent, "2.196 personnes, à ce jour, ne seraient pas reprises". La Halle avait été placée en procédure de sauvegarde le 21 avril. Ce mécanisme permet à une entreprise d'étaler le règlement de certaines créances, et notamment de suspendre le paiement des loyers, le temps de se réorganiser.

"Nous allons travailler à améliorer ces offres"

A ce stade, a expliqué mardi Patrick Puy, "il ne peut pas y avoir de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), ni de plan de continuation". C'est pourquoi, vraisemblablement la semaine prochaine, "nous allons demander (au tribunal de commerce) la conversion de la procédure de sauvegarde en redressement judiciaire pour pouvoir faire des plans de cession partielle".

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Dans les dix jours suivants, "nous allons travailler à améliorer ces offres", notamment en essayant d'augmenter le nombre de salariés repris, pour un dépôt des offres définitives vers le 8-9 juin, a-t-il précisé. Enfin, avant la fin du mois de juin, "nous demanderons au tribunal d'entériner ces cessions d'une part, et d'autre part le plan social pour les personnes qui ne seraient pas reprises".