Plusieurs dizaines de salariés de STX France perturbaient à nouveau vendredi matin l'accès au chantier naval de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour réclamer une prime salariale.
Une prime en jeu. Les salariés sont rassemblés, comme la veille, devant la porte 4, la principale du chantier naval, empêchant à l'aide de palettes et de pneus en feu les camions d'entrer sur le site. L'accès est toutefois possible, à pied, par une autre entrée. Les manifestants, soutenus par la CGT, réclament le versement par leur direction d'une prime de livraison pour le paquebot géant MSC Meraviglia, que STX France doit livrer prochainement. Après avoir mené diverses actions depuis plus de trois semaines, ils ont bloqué pour la première fois jeudi l'accès au chantier naval, avant de lever leur barrage en fin d'après-midi.
2.600 salariés. Mis en vente par le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, le chantier naval de Saint-Nazaire doit être repris par le groupe italien Fincantieri. Le site emploie quelque 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants.