La portion d'autoroute A13 située entre le boulevard périphérique parisien et l'A86, fermée depuis jeudi, le restera encore au moins jusqu'au 30 avril inclus, a indiqué lundi la préfecture des Hauts-de-Seine. "La réouverture de l'A13 à la circulation pourrait intervenir à partir du mercredi 1er mai" si des travaux permettent de réparer la route, indique la préfecture dans un communiqué, qui assure qu'une "nouvelle communication" le 26 avril confirmera la réouverture.
Fermée pour des raisons de sécurité
Plus tôt dans la journée, le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete a reconnu que le problème imposait "un effort" aux Franciliens qui ne "pourra pas être fait sur la durée". Cette portion de route, très empruntée à l'ouest de Paris, est fermée depuis jeudi soir pour des raisons de sécurité suite à "des mouvements de terrain", avait indiqué vendredi la préfecture des Hauts-de-Seine, indiquant alors que l'interdiction de circulation pourrait perdurer "au-delà" de lundi.
"Au cours de la nuit" de jeudi à vendredi, "et à l'occasion d'une fermeture programmée de l'autoroute pour travaux, une fissure transversale de l'A13 sur le secteur de Saint-Cloud a été observée", avait-elle précisé. La fissure "longe la fin de la bretelle d'insertion et traverse l'A13 en direction du parc de Saint-Cloud, avec une profondeur de 50 à 80 cm selon les endroits", avait-elle détaillé.
Valérie Pécresse demande la gratuité de l'A14
Face au risque de saturation des itinéraires bis, la présidente du Conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse, a plaidé dimanche sur X pour "la gratuité de l'A14" - possible itinéraire de délestage mais payant sur la zone concernée - afin de "garantir l'accès à Paris pour tous durant les travaux", décriant "la galère effroyable pour les Franciliens et les Normands". "C'est un élément qu'on va examiner, comme d'autres", a affirmé Patrice Vergriete, jugeant que cette option n'apportait cependant pas de réponse à l'augmentation du trafic.
L'autoroute A13 relie Paris à Caen en Normandie en passant par le sud de Rouen. Elle est particulièrement empruntée par les Parisiens souhaitant se rendre sur la côte normande. La société privée Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France) exploite cette autoroute, sauf entre Paris et Orgeval (Yvelines), où le gestionnaire est l'Etat français, représenté par la Direction des routes d'Ile-de-France (Dirif).