Comme chaque année, la question de travailler le lundi de Pentecôte se pose : week-end de trois jours et du beau temps au rendez-vous. Et surtout, le 29 mai est un jour férié. Mais cela ne veut pas forcément dire qu'il est chômé. En réalité, il n'y a pas de règle générale : chaque employeur décide si ses salariés viennent travailler ou non. Si c'est le cas, alors l'équivalent du salaire du jour est donné à l'État, afin de contribuer à la prise en charge des personnes âgées et dépendantes.
Une mesure mise en place après la canicule de 2003
Cette mesure a été mise en place en 2004, un an après la canicule de l'été 2003 qui a tué plus de 19.000 personnes. La date choisie était le lundi de Pentecôte, et tous les salariés devaient venir travailler. Mais en 2008, la "journée de solidarité" est devenue indépendante de tout calendrier. Depuis, c'est donc aux entreprises de choisir quand elles mettent en place ce dispositif. Ces sept heures de travail peuvent être données à un autre moment de l'année, ou sous forme de RTT.
Au cas par cas selon les entreprises
La "journée de solidarité" a inspiré de nombreux hommes et femmes politiques lors de la crise du coronavirus, puisque plusieurs députés veulent désormais autoriser les salariés qui le souhaitent à faire don d’une partie de leurs congés payés aux soignants.
Toutefois, même si le lundi de Pentecôte est un jour férié particulier, il est possible de rallonger son week-end, en posant par exemple un congé payé. Cette année, près de trois milliards d’euros sont attendus grâce à cette contribution, alors que la crise du coronavirus a mis en lumière les difficultés liées à la perte d’autonomie des personnes âgées.