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«Le pape François ne calculait pas la France» et plus généralement, «l'Europe ne l'intéressait pas», juge Franz-Olivier Giesbert

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Romain Desarbres, il répond à Philippe de Villiers qui estime que le pape François "a montré du mépris à la France". "Je ne dirai pas qu'il la méprisait, mais il ne la calculait pas", estime le journaliste.

La mort du pape François bouleverse les festivités de Pâques. Ce lundi, à l'âge de 88 ans, le souverain pontife a rendu son dernier souffle, a indiqué dans un communiqué le Vatican. Invité ce mardi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert revient sur les propos de Philippe de Villiers. 

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Interrogé sur l'action du pape sur Europe 1, ce dernier a estimé que François "a toisé la France, lui a montré du mépris". Des propos que ne partage pas l'écrivain au micro de Romain Desarbres. "Je pense que le pape François nous voyait un peu comme des enfants gâtés", explique Franz-Olivier Giesbert. "Et il ne faut pas oublier que l'Église catholique, ce n'est pas uniquement la France, l'Italie et l'Espagne, comme on a tendance à le croire", ajoute-t-il.

"L'Europe ne l'intéressait pas"

"Mais je ne dirai pas comme Philippe de Villiers qu'il méprisait la France, mais je pense qu'il ne la calculait pas. Je pense qu'il y avait des choses qui ne l'intéressait pas, l'Europe ne l'intéressait pas par exemple", souligne le journaliste face à Romain Desarbres. 

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"L'Église a peut-être été un peu trop autocentrée ces derniers siècles" sur l'Europe, analyse-t-il. Avant de conclure : "Et bien maintenant, c'est en train de changer. Ne l'oubliez pas : l'Église est mondiale"