Malgré l'interdiction de la préfecture de police de Paris, les participants au "convoi de la liberté" restent mobilisés pour tenter de rejoindre la capitale vendredi. Sur le modèle canadien, ils protestent contre les restrictions sanitaires et la hausse de l'inflation. Invité d'Europe Matin vendredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal l'assure, le pass vaccinal et l'obligation du port du masque seront levés dès que cela sera possible. "On l'a toujours dit, dès lors que l'on peut lever des mesures de restrictions, on les lève", a-t-il lancé au micro de Dimitri Pavlenko.
Une levée des restrictions en plusieurs étapes
Une levée des restrictions en deux étapes a été prévue par le gouvernement. Depuis le 2 février, le télétravail n'est plus obligatoire dans les entreprises même s'il reste recommandé. Et le port du masque en extérieur n'est plus exigé. À compter du 16 février, les discothèques pourront rouvrir et les concerts "debout" pourront reprendre. Il en sera de même pour les consommations de boissons et de nourriture qui seront à nouveau autorisées dans les stades, cinémas et les transports.
Les mesures seront-elles suffisantes pour faire reculer ces "convois de la liberté" ? Le porte-parole du gouvernement l'a rappelé une nouvelle fois sur Europe 1 : "Les mesures de lutte contre l'épidémie seront levées dès lors qu'on aura retrouvé une forme de normalisation à l'hôpital." Les dernières mesures pourraient donc être levées d'ici la fin mars ou début avril.
Des manifestants que le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Clément Beaune, a qualifié d'"irresponsables". "Ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables."
« Ce n'est pas le convoi de la liberté. C'est le convoi de la honte et de l'égoïsme. Ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables.
— Clement Beaune (@CBeaune) February 10, 2022
Il est paradoxal de se prétendre pour la liberté, quand le projet est de bloquer la vie des gens. » @LCIpic.twitter.com/oTTNdpXLBS