La réception élyséenne se fera sans lui. Le producteur de 120 battements par minute, Hugues Charbonneau, a décliné l'invitation de la présidence de la République pour un dîner, le 26 avril, "en l'honneur des acteurs du cinéma", avant l'ouverture du Festival de Cannes.
@EmmanuelMacron merci pour votre invitation à dîner à l'Elysée. Je ne viendrai pas. Comment se réjouir après l'abjecte loi votée dimanche par votre majorité? Votre politique est violente, vous faites ce que le vieux monde sait faire de mieux : stigmatiser et exclure. Sans moi. pic.twitter.com/b0w3je2M1A
— hugues charbonneau (@hcharbonneau) 25 avril 2018
"Stigmatiser et exclure". "Emmanuel Macron merci pour votre invitation à dîner à l'Élysée. Je ne viendrai pas. Comment se réjouir après l'abjecte loi votée dimanche par votre majorité ? Votre politique est violente, vous faites ce que le vieux monde sait faire de mieux : stigmatiser et exclure. Sans moi", explique le producteur du film primé au César dans un message abondamment relayé sur Twitter.
Un film sur le combat d'Act-up dans les années 1990. Hugues Charbonneau fait référence au vote par l'Assemblée nationale, dimanche, de la loi asile et immigration, qui a suscité la colère d'une partie de la société civile après le soutien d'une partie de la droite et de l'extrême-droite. Vainqueur du Grand Prix du Festival de Cannes en 2017, le film de Robin Campillo aborde le combat d'Act-up pour influencer les politiques publiques contre le Sida, au début des années 1990.