Les anneaux olympiques «vont rester sur la tour Eiffel» après les Jeux, annonce Anne Hidalgo

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avec AFP // Crédit photo : EMMANUEL DUNAND / AFP , modifié à
C'était une volonté de la maire de Paris, cela va devenir réalité. Les anneaux olympiques resteront sur la tour Eiffel après les Jeux paralympiques de Paris 2024, annonce Anne Hidalgo. "En tant que maire de Paris, la décision me revient et j'ai l'accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel", explique-t-elle. 

Les anneaux olympiques vont "rester sur la Tour Eiffel" après la fin des Jeux paralympiques, a annoncé samedi la maire PS de Paris Anne Hidalgo dans un entretien accordé au quotidien Ouest France. "En tant que maire de Paris, la décision me revient et j'ai l'accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel", explique-t-elle au sujet des cinq anneaux, accrochés début juin sur le monument emblématique de la capitale.

"Paris ne sera plus jamais comme avant"

De nouveaux anneaux, "aussi grands, mais plus légers", seront fixés "le plus vite possible" sur la tour de fer, les anneaux actuellement installés étant "trop lourds" pour "résister durablement", précise-t-elle. L'élue socialiste exprime également son souhait d'installer le long de la rue de la Chapelle, "lieu symbolique" du 18e arrondissement de Paris, les statues des dix femmes françaises apparues sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

 

"C'est une avenue majeure qui va vers Saint-Denis et la basilique des rois de France. C'est un symbole fort, j'en ai discuté avec Tony Estanguet qui trouve l'idée excellente", ajoute-t-elle. Si l'élue réaffirme également son envie de voir la vasque olympique, "objet indissociable des Jeux de Paris", maintenue aux Tuileries, la décision revient néanmoins au président de la République, le site étant une propriété de l'État.

Sur l'accessibilité du métro parisien, la maire de la capitale s'est dite "favorable à une adaptation complète" du réseau, avant de souligner les "coûts extrêmement importants" de sa rénovation, qui nécessiteront des recettes publiques supplémentaires. "Je veux bien participer à l'effort général, même si les transports relèvent d'abord de la compétence de l'État et de la Région, mais je n'ai pas l'argent pour financer le tiers de ce chantier titanesque", relève-telle.

Quelques jours après le lancement des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), la maire de la ville-hôte s'est cependant félicitée "que les Français soient retombés amoureux de Paris" lors de l'événement. "Paris ne sera plus jamais comme avant", assure-t-elle au moment de dresser le bilan des Jeux, avant de rappeler leur "héritage" laissé dans la capitale, dont la baignade en eau libre dans la Seine, qui devrait être autorisée sur le bras Marie, à Bercy ou encore sur le bras de Grenelle d'ici l'été 2025.