Cet été, comme chaque année, ils accompagneront vos vacances : les moustiques sont de retour. Les répulsifs aussi, dans les rayons des supermarchés. Ces produits sont malheureusement loin d’être naturels, souvent toxiques pour l’environnement et la santé. Mais certaines marques proposent désormais des solutions à base de substances végétales, pouvant réduire l’effet irritant des répulsifs, et l’impact de ces produits sur la faune aquatique. Que valent ces nouveaux anti-moustiques plus "verts" ?
Des produits tout aussi efficaces pour certaines marques
D’après le magazine 60 Millions de consommateurs, les anti-moustiques fabriqués à partir d'actifs végétaux sont tout aussi efficaces que les produits conventionnels. "Ils utilisent le même principe actif qui a plusieurs appellations le cirtriodiol, le PMD ou l'huile d'eucalyptus citronné", détaille Adélaïde Robert-Géraudel, journaliste chez 60 millions de consommateurs et co-rédactrice de l’enquête.
"Les trois premiers produits qui ont très bien répondu à notre test sont : l’'Insect Ecran' avec actif végétal, le 'Forclaz', pareil avec actif végétal, et le 'Pranarom lait corporel'. Ils sont tout à fait convenables et ont des protections importantes, de 8 h à 7 h", explique-t-elle.
Attention à la toxicité des bombes insecticides et des diffuseurs électriques
Moins nocifs sur l’environnement et la santé, ces produits ne sont pas, pour autant, totalement naturels, étant donné que l’on ne connaît pas leur composition exacte puisque l’étiquetage ne l’impose pas. Attention, donc, aux précautions d’usage : ne jamais orienter le spray vers le visage, ne pas ingérer et ne pas laisser un enfant s’appliquer le produit avec ses mains, qu’il porte en général à la bouche.
Pour diminuer totalement le risque de toxicité, rien ne vaut, finalement, une bonne moustiquaire aux fenêtres et des habits longs. Enfin, il est important d’éviter, dans la mesure du possible, les bombes insecticides et les diffuseurs électriques à brancher sur les prises. Leurs substances sont loin d’être inoffensives, en particulier pour les plus jeunes, et attaquent une quantité importante d’insectes, fragilisant la biodiversité.