Nous avons tous des projets que nous souhaitons mener à bien, mais la procrastination, le manque de volonté ou encore le manque de recul peuvent nous faire tout arrêter du jour au lendemain. Fabien Olicard, mentaliste, humoriste et vidéaste web, livre, dans l’émission Bienfait pour vous, ses conseils pour mener ses projets à terme. "Pour mener mon projet correctement, sans me lasser en cours de route, j’utilise la technique SMART. Le principe de cette technique, c'est de rendre intelligent son objectif. Ce que je propose est de passer à chaque fois son idée par tous ces filtres-là", explique Fabien Olicard.
>> À ÉCOUTER - D'un jeu de carte aux retardataires : les origines de l'expression "être à la bourre"
Un vaut mieux que zéro
S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable ou ambition, R pour réaliste et T pour temporalité, voici les cinq principes de la méthode SMART. "Par exemple, le M de mesurable, c’est se demander si nous avons les moyens de mesurer notre avancée dans notre projet. Il est impératif de mesurer son avancée dans le projet. Concernant le A de ambitieux, il est nécessaire d'être un peu plus ambitieux que prévu, c'est une manière de retrouver de la motivation", ajoute le mentaliste lors de l'émission Bienfait pour vous.
Lorsque nous commençons un projet, deux dates sont très importantes : la date de fin parce qu'elle est motivante et elle vous oblige à voir sur le long terme, et la date du début. "Concernant la date du début, j'ai un secret pour vous, le bon moment pour commencer, c'est maintenant. Si j'avais attendu d'avoir le temps pour écrire mes livres, je n’en aurais pas écrit", explique l’humoriste. "Un vaut toujours mieux que zéro. Lorsque j'écris un livre, il m’arrive de me dire que je n’écris que 100 mots lors d’une journée. 100 mots, c'est deux lignes, ce n’est pas grand-chose, mais comme je disais un peu plus haut, un vaut mieux que zéro. Donc, vous commencez dès demain à faire un petit quelque chose", rapporte Fabien Olicard.
>> À LIRE AUSSI - D'un jeu de carte aux retardataires : les origines de l'expression "être à la bourre"
Se mettre une date butoir
C'est pour cela qu'il faut mettre une date butoir qui correspond à nos ambitions. Elle doit être un petit peu dure à réaliser. La deadline agit comme un instructeur général qui nous rappelle que nous n’avons pas le temps de procrastiner éternellement. "Et en même temps, elle doit être relativement souple pour que nous puissions la réadapter si besoin. Pour mon dernier livre, mes éditeurs m'ont dit de le rendre le 1er mars. Je me suis marqué 'Date butoir 1er février'".
Pour mener ses projets à bien, il est aussi important de savoir s’entourer. Il faut observer les problèmes que nous rencontrons au moment de nous lancer, puis juger les besoins humains dont nous aurons besoin. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, mais pas trop tôt, il ne faut pas que tout soit prémâché.
L'importance de se féliciter
Il est aussi très important de se féliciter. "Parce que si vous ne le faites pas, vous, personne ne le ferra. Et puis ça donne aussi un marqueur très fort parce qu'on a tendance, lorsque que l’on avance, à oublier de se féliciter pour les étapes accomplies", déclare Fabien Olicard.
Enfin, il est recommandé de faire des activités qui ont des fins irréfutables. "Ça peut être le lavage des carreaux, faire la vaisselle. Nos carrières sont souvent sur le long terme, donc il faut compenser avec des choses où on a un vrai plaisir à voir une fin. Lorsque vous arrivez au bout de quelque chose, vous êtes récompensé aussi par votre cerveau. Il y a tout un système d'hormones endogènes qui vient dans un système de récompense", conclut le vidéaste français.