Du temps gagné qui sera précieux pour sauver des vies. Les pompiers peuvent maintenant mesurer la pression artérielle, ou encore la glycémie. Des actes qui étaient jusque-là réservés aux soignants. Dans des situations d'urgence, avec l'accord d'un médecin, ils sont autorisés à effectuer un électrocardiogramme ou administrer une dose d'adrénaline. Des gestes qui permettront de sauver plus de vie, se félicite Norbert Berginiat, médecin-chef des sapeurs-pompiers dans la Manche. "Ces gestes-là permettent un diagnostic plus rapide, ce diagnostic va permettre d'orienter beaucoup plus rapidement les patients dans la filière de soin. Plut tôt on prescrit ces médicaments, plus tôt la personne aura des chances d'être sauvée", détaille-t-il.
Prescription d’anti-douleur
D'être sauvé et d'éviter des souffrances. Grâce à ce décret Éric Flores, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, pourra délivrer des anti-douleurs.
>> LIRE AUSSI - Agression d'un pompier lors des manifestations du 1er-Mai à Paris : l'appel des syndicats
"Lorsqu'on faisait des transports sur les fractures, les personnes étaient dans nos ambulances et avaient des transferts d'une heure, quelque fois dans l'arrière-pays pour aller à l'hôpital. Et là avec ces nouveaux gestes ils pourront avoir un traitement de la douleur et être transportés de manière sereine. C'est déjà une très bonne avancée !", s'enthousiasme-t-il, soulagé. Pour réaliser tous ces gestes, les pompiers seront formés par des médecins, des infirmiers et des pharmaciens des différents SDIS des départements.