L'été 2018 aura été le deuxième le plus chaud de l'histoire en France, loin toutefois derrière celui de 2003 et sa canicule meurtrière. Au-delà d'une vague de chaleur exceptionnelle sur l'ensemble du pays du 24 juillet au 8 août, "l'été 2018 a été marqué par la persistance quasi continue de températures supérieures aux valeurs saisonnières", a indiqué Météo-France dans un communiqué.
Deux degrés de plus que les normales de saison. À quelques jours de la fin de l'été météorologique le 31 août, la température moyenne de la saison a été supérieure à la normale de "près de 2°C". Cela place l'été 2008 au deuxième rang des étés français les plus chauds, mais "loin derrière 2003", souligne Météo-France. Avec une moyenne de 23,1°C, la température avait en effet dépassé de 3,2°C les normales de saison. En troisième position arrivent ex-æquo les étés 2015 et 2017, avec une anomalie de +1,5°C.
Le Nord-Est particulièrement touché. Même s'il est difficile d'attribuer des événements climatiques spécifiques au réchauffement de la planète, cette hausse des températures correspond aux tendances annoncées des modèles climatiques. Le quart nord-est du pays a été particulièrement touché par cette chaleur de l'été 2018. Et "de la région parisienne aux Hauts-de-France, l'écart à la normale en 2018 a été plus proche de celui de 2003 avec seulement quelques dixièmes de degrés d'écart".