Publicité
Publicité

L'incendie de Rognac/Vitrolles près de Marseille est d'"origine humaine"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© BORIS HORVAT / AFP

"Il est dû à une malveillance voire une négligence", a affirmé le commandant du groupement de gendarmerie des Bouches-du-Rhône, vendredi. 

L'incendie de Rognac qui a parcouru le 10 août quelque 2.500 hectares de garrigue et atteint plusieurs communes au nord de Marseille, est "d'origine humaine", a déclaré vendredi le colonel Benoît Ferrand, commandant du groupement de gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des investigations complémentaires. "Il s'est avéré que cet incendie est d'origine humaine et non pas météorologique ou électrique, et qu'il est dû à une malveillance voire une négligence", a affirmé le colonel Ferrand, lors d'un point presse à Marseille. "Nous avons donc des pistes (...) et nous procédons à des investigations complémentaires et des vérifications", a-t-il dit. Une enquête pour établir la nature du départ du feu à Rognac a été confiée aux gendarmes de la section de recherches des Bouches-du-Rhône. Un groupe d'enquêteurs spécialisés associant gendarmes, sapeur-pompiers, membres de l'Office national des forêts, techniciens en identification criminelle et un groupe cynophile, a été constitué.

Lettre-plainte-type. "Nous sommes au début de cette enquête qui sera longue", a souligné le colonel Ferrand. L'officier a insisté sur la nécessité de "bien sensibiliser les personnes sinistrées qui sont dans le désarroi et leur signifier l'intérêt de porter plainte". Une lettre-plainte type est disponible dans les commissariats et gendarmeries des communes sinistrées, notamment Rognac d'où est parti le feu, Vitrolles et les Pennes-Mirabeau, mais aussi Aix-en-Provence et Marseille.
Un homme avait été interpellé et placé en garde à vue le 10 août à proximité d'un départ de feu à Vitrolles, mais a été libéré et aucune poursuite n'a été engagée à son encontre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'incendie a fait 33 blessés: 3 civils, 20 pompiers et 10 policiers , qui ont souffert d'indisposition au monoxyde de carbone mais "aucun événement grave n'est à déplorer concernant les personnes", avait indiqué jeudi le préfet à l'égalité des chances, Yves Rousset. Vingt-cinq immeubles ont été détruits dont un groupe scolaire à Vitrolles et un lycée aux Pennes-Mirabeau.