Après avoir traversé le mois de juillet le plus sec jamais enregistré, la France se réveille mardi sous une troisième vague de chaleur estivale qui remonte et s'intensifie par le sud du pays, rendant de plus en plus perceptible les conséquences du réchauffement climatique. Sur les plages de Saint-Brevin, en Loire-Atlantique, les secouristes sont prêts et hissent les drapeaux pour alerter sur d'éventuels chocs de températures.
Attention aux chocs thermiques
"Même avec l'habitude, on est obligé de galoper pour s'extirper de ces zones très chaudes". Ces zones dont parle Alexandre, le chef du poste de secours de la plage de Saint-Brévin, c'est tout simplement le sable qui, quand le soleil tape, devient brûlant. "Ça nous arrive de devoir aider les gens à remonter", raconte-t-il.
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Des vacanciers qui, après la baignade, n'arrivent plus à poser un pied au sol pour rejoindre leur serviette. Mais lorsqu'il fait très chaud, c'est surtout avant d'aller dans l'eau qu'il faut être particulièrement vigilant. "Il ne faut pas que les gens se jettent dans l'eau comme certains peuvent le faire. C'est vrai qu'il peut y avoir des accidents", avance-t-il.
Changer la couleur du drapeau en fonction des températures
Pour éviter des incidents dus aux chocs thermiques, les postes de secours ont adapté leur signalétique. Jusqu'à présent, la couleur du fameux drapeau vert, jaune, rouge, indiquait un éventuel danger en raison de l'état de la mer. Cette fois-ci, le thermomètre est aussi pris en compte.
"C'est quelque chose qui se fait de plus en plus, de changer la couleur du drapeau en fonction des températures. À partir du moment, on va voir entre 10 et 15 degrés de différence entre l'air et l'eau, on va changer la couleur de notre flamme, on va passer de vert à jaune." Pour autant, pas question de sortir le drapeau rouge, puisque se baigner reste la meilleure solution pour se rafraîchir.