Loup Bureau s'est dit "très soulagé d'être revenu" en France et "très fatigué", dans ses premières déclarations à la presse, peu après son arrivée à l'aéroport de Roissy CGD, à la suite de son expulsion par la Turquie, où il a été incarcéré plus de 50 jours.
"Jusqu'au bout dans l'incertitude de pouvoir partir". "Je suis très fatigué mais très content d'être là", a-t-il dit, ajoutant qu'il avait été "jusqu'au bout dans l'incertitude de pouvoir partir". Ses conditions de détention étaient au départ "un peu compliquées" mais "à partir du moment où M. Macron a annoncé qu'il demandait ma libération, il y a eu des changements, les gardiens ont commencé à comprendre que je n'étais pas un terroriste, que les faits qui m'étaient reprochés n'étaient pas forcément vrais".
"Des menaces, des intimidations". "Je n'ai pas été maltraité physiquement mais il y a eu des menaces, des intimidations. J'ai été en garde à vue pendant six jours avant d'aller en prison. C'est à ce moment là où ça a été plus compliqué", a-t-il raconté. "La semaine de garde à vue, il a été traité comme les prisonniers kurdes, donc il a subi des sévices physiques (...) et psychologiques. A partir du moment où il était en prison, les choses se sont normalisées", a pour sa part dit son père, Loic Bureau. Emmanuel Macron m'a dit au téléphone de "profiter des prochains jours, de me reposer", a ajouté Loup Bureau.