L'Afghan placé en garde à vue après être sorti de la zone de surveillance qui lui avait été imposée à son arrivée de Kaboul a été condamné à dix mois de prison avec sursis, ce mercredi, en comparution immédiate, ont appris plusieurs médias dont Europe 1 auprès du parquet de Paris. Interpellé lundi, cet homme est un proche d'un autre Afghan qui aurait eu un lien avec les talibans.
Placé en garde à vue
Après son arrivée de Kaboul, il s'était vu notifier avec quatre autres Afghans une "mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance" (Micas), mesure prévue dans le cadre des lois antiterroristes. Il avait été placé en garde à vue après être sorti "quelques minutes" de la "zone que la DGSI lui avait demandé de garder", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Cet homme fait partie de l'entourage "d'un Afghan qui a aidé à l'évacuation de Français, de personnes qui ont travaillé pour la France lors de l'évacuation de l'ambassade", avait indiqué mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Ce dernier, principal profil surveillé, "aurait eu un lien avec des talibans, à un moment donné, qui reste à définir", avait-il ajouté.