Des heurts ont éclaté samedi au centre de Nantes en marge d'une manifestation pour protester contre la venue dimanche de Marine Le Pen qui a réuni entre 3.000 et 2.200 manifestants, selon des sources syndicales et policières. Sept gendarmes ont été blessés dont un brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé, a précisé la gendarmerie nationale. Quatre interpellations ont eu lieu, a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.
Le rassemblement, fortement encadré par les forces de l'ordre, s'est dispersé vers 17h30. Seuls quelques petits groupes sont restés un moment sur place, cherchant à en découdre dans les rues avec les forces de l'ordre, avant de se disperser à leur tour. Lors de la manifestation, des personnes qui se sont greffées au cortège ont lancé des projectiles en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.
La foule scande le classique des Bérus #Nantespic.twitter.com/U6Maa76mFC
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Je n'ose pas trop imaginer l'ambiance de la seconde manif demain #Nantespic.twitter.com/7NnHi7hjoe
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Petit feu d'artifice à la verticale de l'hélicoptère, tout le monde pleure #Nantespic.twitter.com/JTOyvU9KBt
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La BAC riposte à coup de lacrymo #Nantes#NantescontreleFN#manifpic.twitter.com/JpuFrpJeAe
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700 policiers et gendarmes déployés. Parmi les dégradations, la porte d'entrée principale de l'hôtel de ville de Nantes a été taguée, du mobilier urbain a été endommagé, notamment de nombreux abris de tramway. Des devantures de magasins ont également été saccagées par divers projectiles et des pots de peinture. Des banques et arrêts de bus avaient été protégés par des panneaux de bois. Six compagnies de CRS et de gendarmes mobiles -soit plus de 500 hommes - avaient été déployées, ainsi que quelque 200 policiers urbains.
Les protestataires brandissaient des pancartes proclamant "FN imposture sociale" ou "Le fascisme ne passera pas". Les manifestants, appartenant à divers mouvements de la gauche et de l'extrême gauche, s'étaient donné rendez-vous à la croisée des trams, place du Commerce, au coeur névralgique de Nantes, pour dire non à la présence annoncée de la candidate du FN à la présidentielle dans la grande ville portuaire. Mme Le Pen doit tenir un meeting dimanche après-midi au Zénith. Parmi les manifestants, quelque 800, dont certains étaient encagoulés, appartenaient à des mouvements de l'extrême gauche, selon des sources policières.
Il y a vraiment un ton nantais, légèrement rude, en matière de slogans. pic.twitter.com/MiKDQDx1lC
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Gros grabuge dans la rue de Strasbourg #Nantespic.twitter.com/V5XeqzOsmJ
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@nantes barricades de fortune cours St Pierre les CRS chargent pic.twitter.com/2gYCTfuIgw
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Les manifestants remontent le cours St pierre après avoir incendié les effigies des politiques pic.twitter.com/wNympifHMt
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Cordon de CRS qui sépare la #manif du centre-ville de #Nantes. Les prises de parole continuent au miroir d'eau #NantescontreleFNpic.twitter.com/W83JrycXH4
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Une nouvelle mobilisation prévue dimanche. Réunis à l'appel du "collectif nantais de refus des extrêmes droites", de la CGT,de la ZAD (Zone à défendre) de Notre-Dame des Landes, sous le slogan "Nantes debout soulève toi", les protestataires se sont dirigés vers une esplanade au pied du château des ducs de Bretagne. Un nouvel appel a été lancé par l'Union démocratique bretonne et les Zadistes pour protester contre la venue de la candidate FN à la présidentielle. Une opération escargot est prévue dimanche midi pour bloquer les routes d'accès au Zénith où se tiendra à 15h le meeting de Marine le Pen.