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Gauthier Delomez (propos recueillis par Yasmina Kattou) / Crédits photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Quelques heures après les marathoniens engagés aux Jeux olympiques de Paris 2024, des coureurs anonymes prendront le départ du Marathon pour tous, sur le même tracé que celui des Jeux. Thierry Blancon, entraîneur et formateur à l'Insep, partage ses conseils pour celles et ceux qui vont courir pour la première fois dans des conditions difficiles.

"À la fin d'un vrai marathon, les coureurs peuvent atteindre plus de 40 degrés de fièvre" : Thierry Blancon, entraîneur et formateur à l'Insep (Institut national du sport), met en garde toutes celles et tous ceux qui s'apprêtent à courir le Marathon pour tous ce samedi soir, à partir de 21 heures, à Paris, quelques heures après l'épreuve masculine des JO. Il va en effet faire très chaud dans la capitale, qui plus est sur un parcours marqué par de nombreux dénivelés et beaucoup de montées.

"Boire un quart de litre a minima toutes les demi-heures"

Le coach invite donc les participants, et en premier chef ceux qui courront leur premier marathon, à prendre toutes les précautions "pour que le corps ne soit jamais en surchauffe". "À chaque fois qu'il y a un ravitaillement, il faut qu'ils se mettent de l'eau sur la figure, ou s'ils ont des copains le long de la route, on court deux minutes avec une poche de glace sur le cou", conseille l'entraîneur.

Les coureurs amateurs doivent s'attendre à avoir très soif durant la course. "C'est le manque d'eau, le manque de sucre, et c'est terrible parce qu'il y a un risque de se blesser. Pour certains, ça peut aller jusqu'à une petite élongation musculaire", prévient Thierry Blancon. Pour éviter pareille mésaventure, il faut donc s'alimenter durant la course, "boire un quart de litre a minima toutes les demi-heures".

Attention aux dénivelés

Le coach fait le point également sur les difficultés du parcours. "Il y a des dénivelés. La bêtise à faire, ce serait de vouloir courir vite en cote. Le conseil qu'on peut donner, c'est toujours avoir l'impression qu'on pourrait courir ces 42 kilomètres en pouvant discuter avec quelqu'un à côté. Si on veut avoir le plaisir de ce marathon olympique, le bien-être de courir à son petit rythme à soi, avec cette sensation d'arriver en bon état, il est là, le défi", expose le coach.