Margaux a deux ans d'avance, un QI de 148, un titre mondial en karting, et une passion pour la physique quantique… Ce qui ne l'empêche pas, comme les 750.000 candidats, de stresser un peu à la veille du bac, qu'elle prépare par correspondance.
"La même pression que les autres". Cette jeune Bretonne, habitant Saint-Brieuc, a été "surprise" d'apprendre qu'elle était la plus jeune candidate au baccalauréat des Côtes-d'Armor. "Il n'empêche que j'ai la même pression que les autres pour le bac, et que je n'y vais pas les mains dans les poches. On a beau dire, au vu des statistiques, que c'est facile d'avoir le bac, mais quand on est dedans, on a d'autres paramètres à gérer, comme des sujets un peu tortueux", souligne la jeune fille au micro d'Europe 1.
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"Sur certains points, j'ai douze ans d'âge mental". Pour la mention, Margaux ne veut pas s'avancer. "On verra bien. C'est le bac, pas les élections présidentielles", plaisante-t-elle L'adolescente assure ne pas être une bête à concours. "J'ai le niveau pour faire math sup, math spé, ou pour préparer les concours de l'Ecole nationale supérieure. Mais sur certains points, j'ai douze ans d'âge mental", assure-t-elle humblement. Elle illustre : "Je peux être capable de jouer aux Lego. Mais avant de jouer aux Lego, j'ai fait un bac blanc de maths, une dissertation de philo ou je viens de lire un livre sur la physique quantique", nuance-t-elle.
Après le bac, Margaux entrera en fac de droit, avant de viser Sciences po, puis l'ENA, donc. En parallèle, elle reprendra l'écriture d'un roman de science fiction, stoppée à la page 260 pour cause de révisions.