Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg a donné le ton cet automne en rebaptisant son groupe "Meta" pour "metaverse". Son objectif était de souligner l’importance des échanges effectués dans un univers virtuel qui simule le monde réel. Ces échanges seraient ainsi, à l’avenir, de plus en plus nombreux.
Bien que "fictif" et encore peu exploité, ce monde parallèle compte déjà beaucoup pour les entreprises puisqu’elles cherchent à recruter des profils spécialisés. Elles sollicitent par exemple Ridouan Abagri, président du Metaverse College qui ouvrira ses portes en octobre prochain à Paris, dans le quartier de La Défense : "On est en discussion avec Carrefour, IBM et d’autres acteurs comme ça qui sont des références sur le marché français", confie-t-il.
"Le métaverse attire une sorte de curiosité, mais surtout une forte appétence ! Que ce soit de la part des candidats, des entreprises, des marchés publics… En ce moment, on entend parler de métaverse partout”, se réjouit Ridouan Abagri.
Gestionnaire en "métapatrimoine" : un métier en vogue
Les étudiants du Metaverse College apprendront à coder, concevoir des designs en réalité augmentée, comprendre les règles du marché de l’art virtuel ou les cours du bitcoin… Le métier de gestionnaire financier en "métapatrimoine", notamment, a de l’avenir. "Jusqu’ici, les entreprises n’avaient recours qu’à des asset managers, pour gérer leurs portefeuilles d’investissements. Désormais, on va également avoir besoin de personnes pour gérer des portefeuilles en crypto-monnaies", explique le fondateur du Metaverse College.
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L’année de formation dans cet établissement, accessible aux étudiants diplômés d’un bac +3 ou bac +5, coûtera jusqu’à 10.000 euros. Mais elle pourra être intégralement prise en charge par une société, dans le cadre d’une alternance.